Décarbonation de l’industrie : les étapes vers la neutralité carbone

Labellisation PIC :

un projet d’intérêt commun
de décarbonation

Le projet Pycasso se présente comme une réponse aux ambitions nationales et européennes de neutralité carbone. La Commission européenne reconnaît sa pertinence, en l’inscrivant sur la liste des PIC (Projets d’intérêt Commun) soutenant les projets d’infrastructures énergétiques transfrontalières en faveur du climat.

Les engagements autour d’un projet commun

Les porteurs du projet s’engagent à suivre trois axes prioritaires dans son développement :

Maîtrise des impacts environnementaux et garantie de la sécurité

Garantir l’intégrité des installations est impératif. Études et tests seront réalisés en collaboration étroite avec les services de l’État, sur les systèmes de surveillance, de contrôle et de maintenance préventive.

Sauvegarde de l’industrie

Protéger les emplois, les accroître et les pérenniser est décisif. Entre autres, une étude sur les « Emplois et Compétences de la filière CCUS » sur le Territoire d’Industrie Lacq-Pau-Tarbes sera lancée, dans le cadre de la transition industrielle régionale.

Acceptabilité sociétale

Soumettre le projet à concertation est crucial. Sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), Teréga, Lafarge et leurs partenaires veilleront à solliciter la population dans son ensemble et à lui offrir des bénéfices concrets pour collaborer sur ce projet de décarbonation.

Les bénéfices du projet pour le territoire

Pycasso vise une réduction des émissions de CO2 et la promotion d’une économie circulaire. En participant à la décarbonation du secteur, il lui permet d’accélérer sa mutation. La lutte environnementale devient la clé de nouvelles perspectives de développement pour préserver l’industrie du bassin.

Les avantages économiques du projet Pycasso :

  • Fournir aux filières ciment, chimie, acier, métallurgie et papeterie une solution de transport et de stockage de leur CO2 résiduel moins coûteuse que l’export.
  • Gagner en compétitivité et préserver l’emploi, grâce à des économies d’ampleur.
  • Offrir une souveraineté industrielle à la France.
  • Attirer de nouvelles activités « vertes », créatrices d’emploi, par la valorisation du CO2 capturé.
  • Délivrer une visibilité internationale au piémont pyrénéen, en sa qualité de territoire d’excellence en matière de gestion du carbone.
  • Procurer à la population régionale des produits locaux décarbonés à des prix maîtrisés.

Un projet collectif transfrontalier

Pycasso a pour objectif de raccorder, sur un unique réseau de canalisations souterraines, les principaux pôles industriels du Grand Sud-Ouest de la France émettant du CO2 résiduel, avec un ou plusieurs sites de stockage géologiques du piémont pyrénéen. La Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie représenteront plus de la moitié des émissions. Le reste pourrait provenir du nord-est de l’Espagne et/ou de la façade atlantique par l’intermédiaire de terminaux portuaires.

Plus que de réunir les régions autour d’un objectif commun, Pycasso souhaite s’établir comme un projet de territoire, impliquant à chaque étape la population locale, les élus, les acteurs industriels et les organisations syndicales. Véritable clé de voûte du programme, le dialogue avec les parties prenantes sera valorisé et un débat public orchestré, pour permettre à chacun de s’exprimer.

Les subventions en qualité de PIC

La valorisation de Pycasso comme PIC offre plusieurs avantages au projet. Il pourra prétendre à un soutien financier de l’Europe et profitera de procédures simplifiées, pour l’octroi de permis et d’autorisations. Les acteurs et les partenaires investis dans le programme bénéficieront également de subventions dans le cadre des études préalables.

Parallèlement, Pycasso s’inscrit comme une pièce importante des projets ZIBAC (Zones industrielles bas-carbone) sur les bassins de Lacq et Bordeaux et pourra disposer à ce titre d’aides publiques de l’État et de l’ADEME.